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Intervenants

Brève présentation de l'ensemble des intervenants du colloque (par ordre alphabétique)

(sous réserve de modifications)

Jonathan AHOVI, chef de service Maison des Adolescents du Jura, Unité de Psychopathologie de l'adolescent Hôpital Louis Pasteur (Dole) pédopsychiatre, consultation transculturelle (Association Antigone).

Ariane BAZAN (Bruxelles, Belgique), Ph.D., Professeur de psychologie clinique, Docteur en Biologie, psychanalyste, Université Libre de Bruxelles (ULB), Responsable du Centre de Recherche en psychologie clinique, psychopathologie et psychosomatiquehttps://www.ulb.ac.be/facs/psycho/centres.html

Elle est rédactrice en chef de la revue en ligne Frontiers in Psychoanalysis and Neuropsychoanalysis

http://journal.frontiersin.org/journal/psychology/section/psychoanalysis-and-neuropsychoanalysis

Résumé : Le Sujet de la psychanalyse et le cerveau des neurosciences, quelle identité ? Il n’y a d’identité d’aucune sorte entre le sujet de la psychanalyse et le cerveau des neurosciences, ils sont, comme on a pu le dire, ‘sans commune mesure’, même si, et ce sera mon propos, ils ne sont pas sans rapport. Il y a une impossibilité structurelle à ce que de la science des neurones, même à l’apogée de sa résolution, puisse émerger la vérité du sujet, tout autant qu’il y a une impossibilité structurelle à ce que le cerveau et le sujet, supposément déchiffrés d’un côté comme de l’autre, puisse correspondre. Ni réduction, ni «monisme à double aspect » donc. Par contre, la science du sujet peut proposer les concepts et les outils pour l’interprétation des neurosciences. En effet, la (neuro-)physiologie ne se laisse pas lire à travers un savoir établi à partir du corps, mais doit faire appel à un savoir établi à propos du corps, et une clinique psychanalytique peut proposer ce savoir quand il s’agit du rapport à l’intime.

http://www.ulb.ac.be/recherche/portraits-chercheurs/chercheur_39479.html


Khadija CHAHRAOUI, Professeur de psychologie clinique et psychopathologie à l'Université de Bourgogne (Dijon), elle en dirige aussi le Laboratoire de Psychopathologie et Psychologie médicale (LPPM). Elle est responsable d'une consultation psychotraumatismes au CHU de Dijon, dans le service de psychiatrie de l'adulte

Pierre-Henri CASTEL, directeur de recherches au Cermes3, (Université Paris Descartes, CNRS, Inserm), psychanalyste, Association Lacanienne Internationale.

Auteur de plusieurs ouvrages dont, aux éditions Ithaque, "Âmes scrupuleuses, vies d'angoisse, tristes obsédés, volume 1 : Obsessions et contrainte intérieure de l'Antiquité à Freud", 2011 ; "La Fin des coupables, suivi de Le Cas Paramord. vol. II : Obsessions et contrainte intérieure, de la psychanalyse aux neurosciences", 2012 et "Pervers, analyse d’un concept, suivi de Sade à Rome", 2014.

A consulter le dossier de la revue Critique (2014, n°802) et le site sur la Philosophie de l'esprit, la psychopathologie et la psychanalyse  http://pierrehenri.castel.free.fr/

Pierre DELION (Lille), Professeur en psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, CHU Lille, Psychanalyste. Responsable du DU Psychothérapie Institutionnelle.

Auteur de : Séminaire sur l'autisme et la psychose, 2009, La méthode d’observation du bébé selon Esther Bick, 2010 ; La Consultation avec l'enfant : Approche psychopathologique du bébé à l'adolescent 2010 ; Le Corps retrouvé, 2010 Accueillir et soigner la souffrance psychique de la personne Introduction à la psychothérapie institutionnelle 2011, Prendre un enfant autiste par la main 2011 etc.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Delion

http://www.editions-eres.com/auteurs/140-pierre-delion.htm

Résumé: L’évolution de la psychiatrie et la psychothérapie institutionnelle

La psychiatrie d'aujourd'hui se doit d'accueillir tous les patients qui ont besoin d'elle. Or elle est principalement fascinée par les neurosciences, ce qui est compréhensible au regard des avancées de ces dernières. Mais si elle laisse de coté les avancees relationnelles et psychopathologiques, notamment inspirees par la psychanalyse, ainsi que par les reflexions institutionnelles articulees avec le societal, elle risque d'y perdre son ethique et de sombrer dans une psychiatrie biologique medicomimetique et pharmacodependante, tout en accroissant le"maletre" de nos contemporains. Je presenterai les bases d'une psychiatrie transferentielle profondement ancree dans la psychotherapie institutionnelle et la psychiatrie de secteur. Le concept de transfert, cher aux fondateurs de la psychothérapie institutionnelle, a été "traduit" dans la pratique de la psychiatrie de secteur par celui de "continuité des soins". Mais si le dispositif freudien de la cure-type ne sied pas aux pathologies archaïques, il nécessite d'être ré-envisagé à l'aune de telles pathologies en appui sur le concept d'institution. Il s'agit de proposer les possibilités d'accueillir ces formes particulières de transferts dans nos pratiques psychiatriques. Je développerai la notion de "constellation transférentielle" à cet effet.

Didier DRIEU (Caen) Maître de Conférences habilité à diriger des recherches en psychologie clinique et pathologie à l’Université de Caen. Psychologue clinicien en psychiatrie (10 années) et en pédopsychiatrie, puis à la Maison des adolescents de Caen (7 ans), actuellement psychothérapeute familial en CMPP et intervenant analyse des pratiques

Correspondant national de la revue Dialogue. Membre du CILA (Collège International de l’Adolescence, du Séminaire Inter Universitaire Européen de recherche en Psychopathologie et Psychanalyse (SIUERPP) et de la Société française de Psychothérapie Psychanalytique de Groupe

Dans le cadre de ses activités éditoriales, il a participé à la direction de numéros de revues spécialisées en psychologie et psychanalyse à propos des questions de traumatisme et de transmission : Traumatisme et filiation, Dialogue, n°168, 2005 ; Dispositifs de travail clinique, Pratiques psychologiques, 2006 ; Enjeux fraternels et psychothérapie familiale ou de couple, Dialogue, parution 2008 ; Honte et transmission, Dialogue, 2010 ; Corps et souffrance familiale, Dialogue, n° 197, 2012 ; Famille et soins institutionnels, Dialogue, n° 206, 2014. Il a coordonné (ou écrit) des ouvrages sur la question des institutions : Drieu D. et al. (2013) Commentaires de textes en clinique institutionnelle, Dunod ; Drieu D. Séismes traumatiques à l’adolescence - enjeux et conséquences, Dunod, 2015 ; Drieu D., Pinel J.-P. et al. (2015) Violence et institution, Dunod, sortie janvier 2016

http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/pagePerso/2445313

Marie-Paule DURIEUX (Bruxelles, Belgique), Pédopsychiatre, psychanalyste, membre de la Société Belge de Psychanalyse et de l’International Psychoanalytic Association (IPA). Elle exerce en tant que psychothérapeute auprès d'adultes, d'enfants et d'adolescents. Pédopsychiatre, elle est ainsi  consultante dans le Service de pédopsychiatrie du Pr Véronique Delvenne et le Service de Réanimation néonatale du Pr Anne-Britt Johansson à l'Hopital Universitaire des Enfants de la Reine Fabiola (HUDERF, Bruxelles). Elle est d'autre part formatrice dans le cadre de la formation continue en cliniques psychothérapeutiques à l'ULB, au Brazelton.  

Elle a écrit plusieurs articles portant notamment sur l'observation du bébé, les troubles péri-nataux, les services de néonatologie, la prise en charge familiale des troubles du comportement. Notons : Durieux M-P, du Bled Ch. : Parentalité et troubles du comportement en clinique de la petite enfance : une approche familiale ; Psychiatrie de l’Enfant, 2006, 1 : 125 – 153 - Durieux M-P., C. Frisch-Desmarez : Désemboîtements des psychismes des parents et de l’enfant dans le travail analytique familial au long cours. Journal de la psychanalyse de l’enfant. 2000, 26 : 311-338

http://www.yapaka.be/auteur/marie-paule-durieux

Résumé :"Le bébé, l’enfant « plus que parfait » et les troubles du comportement"

Les troubles du comportements (colères, opposition, intolérance à la frustration...) sont un motif de consultation très fréquent en clinique de la petite enfance. Ces symptômes sont sous-tendus par différentes configurations psychopathologiques mais ils traduisent également un malaise face à une évolution socio-culturelle qui concerne en particulier l'exercice de l'autorité, la mise en place des limites et la fonction paternelle. Cette intrication de facteurs liés à l'histoire familiale des parents et de facteurs sociétaux sera illustrée par une situation clinique.

Georges GAILLARD, Professeur en Psychologie Clinique et Formation en Situation Professionnelle, CRPPC (EA 653) Psychanalyste. Pour ses principales publications, autour de la clinique des institution et des interventions de régulations des groupes institués, voir : http://www.editions-eres.com/auteurs/1728-georges-gaillard.htm.

http://crppc.univ-lyon2.fr/fr/l-equipe/page-internet-des-enseignants-chercheurs/georges-gaillard-608644.kjsp?RH=1403215954210

 

Édith LECOURT Professeur émérite de psychologie clinique et de psychopathologie à l’université Paris Descartes.

Elle a publié de nombreux livres dont Découvrir la psychanalyse (Eyrolles pratique 2006), L’analyse de groupe et la musicothérapie (ESF, 1993), et a dirigé aux éditions érès Modernité du groupe dans la clinique analytique dans la collection "Actualité de la psychanalyse". Elle fiat partie du comité de rédaction de la Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe.

http://demo-eres.sysnove.net/nos-auteurs/49839/lecourt-edith

https://fr.wikipedia.org/wiki/Musicoth%C3%A9rapie

René KAËS, voir sur le site un autre onglet

Klimis NAVRIDIS (Grèce) professeur, Université Kapodistrian d'Athènes, empéché, il ne pourra pas venir

Ana Maria NICOLO (Rome, Italie) Psychiatre, membre titulaire avec fonctions d’enseignement Société Italienne de Psychanalyse (SPI), experte en psychanalyse des infants et des adolescents (IPA), membre du Forum pour la Psychanalyse des Adolescents de la FEP, membre SEPEA ; elle a été Euro-Representative du Bureau de l’IPA ; directeur de la revue « Interazioni ».

http://www.psicoanalisicoppiaefamiglia.it/docenti-del-corso/anna-maria-nicolo/

 

Jean-Pierre PINEL, Professeur de psychopathologie sociale clinique UTRPP EA 4403, Université Paris 13 - Sorbonne Paris-Cité. Analyste de groupe et d’institution — Association Transition (http://www.transition-asso.org/index.php)

Auteur de très nombreux articles sur la clinique groupale, l’institution, l’analyse des pratiques, la modernité ou la psychopathologie de l’agir.

http://www.univ-paris13.fr/utrpp/utrpp-membres/membres-titulaires-utrpp/74-fiche-pinel.html

Résumé Les institutions de l’éducation spécialisée à l’épreuve de la désinstitutionnalisation

En appui sur une pratique d’interventions cliniques conduites dans différentes institutions spécialisées, socio-éducatives et médico-sociales, le propos se donnera pour objet de mieux comprendre les souffrances psychiques mobilisées dans les équipes institutionnelles confrontées aux transformations contemporaines de leur métacadre (Kaës). Ces transformations, issues des mutations culturelles hypermodernes, produisent simultanément une  désinstitutionnalisation, une désynchronisation et une désappartenance.

Ce mouvement profond advient comme une idéologie qui élargit continûment son empire. La poussée à la standardisation s’associe, dans de nombreux établissements, à une perte engendrée par le départ d’une génération de fondateurs. Il en résulte un télescopage traumatique qui affecte insensiblement les organisateurs psychiques et les conteneurs symboliques des institutions spécialisées. La communication tentera de dégager les conditions dans lesquelles les dispositifs cliniques groupaux permettent de soutenir une élaboration collective de ces bouleversements.

Bertrand RAVON (Lyon) est Professeur de Sociologie à l’Université Lumière Lyon2 où il dirige le Master « Recherches sociologiques » et le master « Analyse et conception de l’intervention sociale ». Chercheur au Centre Max Weber (UMR 5283 du CNRS) au sein de l’équipe Politiques de la connaissance, il s’intéresse aux dispositifs d’accompagnement de personnes en difficulté, à partir d’une analyse articulant une approche socio-historique des problèmes publics (« échec scolaire », « exclusion », « souffrance psychique », « adolescents difficiles », « vulnérabilité ») et une approche ethnographique des épreuves de professionnalité que traversent quotidiennement les intervenants. Indissociablement, il développe une pratique de clinique microsociologique de l’activité au sein d’établissements de l’action sanitaire et sociale.

Il a publié les ouvrages suivants : Les métiers du social (Editions de l’organisation, 1997), « Echec scolaire » Histoire d’un problème public (InPress, 2000), Le travail social (La Documentation française, 2003), Travail social et « souffrance psychique » (avec J. Ion et al., Dunod, 2005), Les travailleurs sociaux (avec J. Ion, La Découverte, réédition 2012), Vulnérabilités sociales et sanitaires. De l’histoire à la sociologie (avec A. Brodiez, I. von Bueltzingsloewen, B. Eyraud et C. Laval, Presses Universitaires de Rennes, 2014), L’aide aux « adolescents difficiles », Chroniques d’un problème public (avec C. Laval, Editions Erès, 2015). Parmi ses articles récents, on pourra mentionner : « Refaire parler le métier. Le travail d’équipe pluridisciplinaire : réflexivité, controverses, accordage », Nouvelle Revue de psychosociologie, n°14/2012, pp. 99-113) ; « Epreuve de professionnalité » (avec P. Vidal-Naquet), in Zawieja (Ph.) et Guarnieri (F.) eds, Dictionnaire des risques psychosociaux, Le Seuil, 2014).Vient de paraître : Bertrand Ravon, Christian Laval, L'aide aux "adolescents difficiles". Chroniques d'un problème public, Erès, 2015

http://www.centre-max-weber.fr/Bertrand-Ravon

Résumé : "L’institution au risque de l’autonomie ; l’exemple des dispositifs d’accompagnement de personnes vulnérables"

D’un point de vue sociologique attentif au changement institutionnel dans le champ du travail social et de santé mentale, la notion de désinsitutionnalisation recouvre deux types de phénomènes : d’une part une dérégulation des processus d’institutionnalisation qui font habituellement tenir ensemble une collectivité sociale et d’autre part une pratique d’ouverture des « murs » de l’institution (aide à domicile, « milieu ordinaire »…). La première acception met l’accent sur l'éclatement du mandat en de multiples dispositifs, l’autoconception de la mission et le rabattement organisationnel du sens de l’action ; la seconde permet d’insister sur les pratiques ambulatoires et autres interventions institutionnelles menées au plus près de la personne et de son parcours de vulnérabilité. Dans cette perspective où règne la figure de l’autonomie (du professionnel comme de l’usager), l’institution apparait comme une succession d’espaces pluriels éclatés, selon une logique de  « contrôle continu » (Deleuze) où chaque intervention est modulée suivant sa problématique propre et dans des réseaux très ouverts. Si avec la « désinsitutionnaliation », on semble s’éloigner du spectre de l’institution totale (on ne peut plus parler d'un « quadrillage des conduites »), on s’interrogera cependant sur les nouvelles formes de régulation qui, se déployant et s’évaluant dans le temps même de l’action, génèrent de multiples troubles et un profond embarras, tant l’incertitude est devenue structurelle.

 

Philippe ROBERT, Professeur en psychologie clinique et pathologie à l’Université Paris Descartes. Psychanalyste à la SPP. Il est actuellement Président de la SFPPG (Société Française de Psychothérapie Psychanalytique de Groupe), ex Président de PSYFA (Psychanalyse et Famille) ; membre du Conseil d’administration de la FAPAG (Fédération des Associations de Psychothérapie Analytique de Groupe) ; membre de l’EFPP (European Federation for Psychoanalytic Psychotherapy). Représentant français pour la 4ème section (Psychothérapie de couple et de famille). Membre de l’AIPCF (Association Internationale de Psychothérapie de Couple et de famille).

Dernière publication à visée pédagogiqu : "Le groupe en psychologie clinique", Armand Colin, 2014

http://recherche.parisdescartes.fr/pcpp_esl/Membres/Titulaires/ROBERT-Philippe

Pascal ROMAN  (Suisse, UNIL) Professeur de psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse, Université de Lausanne, Responsable de la Consultation de l'enfant et de l'adolescent (Institut de psychologie, Université de Lausanne), Psychologue et psychothérapeute d'orientation psychanalytique (SMPP, Département de psychiatrie, CHUV - Lausanne), accompagnement et supervision d'équipes et de groupes en institution.

Auteur de nombreux articles ou ouvrages : Les épreuves projectives et l'examen psychologique. 2006 (2ème éd. 2016); Le Rorschach en clinique de l'enfant et de l'adolescent : approche psychanalytique. 2009 (2ème éd. 2015) ;  Roman P., Rossello J.-J. (eds.) , SESSAD, une institution nomade : éduquer et soigner à domicile. 2011. Les violences sexuelles à l'adolescence : comprendre, accueillir, prévenir, 2012.Roman P., L'institution et la violence : les professionnels du soin à l'épreuve des liens. 2014.

https://applicationspub.unil.ch/interpub/noauth/php/Un/UnPers.php?PerNum=1071281&LanCode=37&menu=coord

 

Katia TAROUQUELLA - Brasil Katia Tarouquella Rodrigues-, professeur de psychologie à l’Université Catholique de Brasilia (UCB), Science de l’ Éducation et Psychologie, Directrice du Laboratoire Santé mentale, Thérapeutique et Culture.  Diplômé en psychologie à l'Université de Brasilia, DEA Science de la Famille (1993, 1998), Maitrise en psychologie clinique à l’Université Lyon 2 (1991), doctorat de l’Université de Brasilia (2005), post doc au CNAM (C. Dejours). Responsable du cours de spécialisation en psychologie clinique psychanalytique. Chair de l'UNESCO UCB jeunesse, éducation et société

http://buscatextual.cnpq.br/buscatextual/visualizacv.do?id=K4782422P2

Résumé : Une intervention de groupe auprès d'adolescents vulnérables à l'aide de la médiation audiovisuelle

Cette communication présente une expérience d'intervention auprès d’un groupe d'adolescents en milieu scolaire dans une  banlieue de Brasilia (capitale du Brésil). Il s’agit de mettre en évidence la place d’une médiation culturelle pour ces adolescentes. La médiation par l’audiovisuel et les images a permis mettre en place un dispositif de soutien narcissique et d’expression du malaise de ces jeunes. L’intervention a lieu dans un lycée public situé dans un quartier sensible où il avait beaucoup de violences. Les ateliers ont été co-animés par une psychologue, une éducatrice et un professionnel de l'audiovisuel. L’objectif de ces ateliers était d’écrire, de préparer et de réaliser un court métrage autour du thème de la violence. Les ateliers ont permis une co-création dans un espace commun par la médiation d’un objet de culture. Il s’agissait alors de promouvoir des processus de pensée à la place des passages à l’acte dans une perspective de recherche de sens et d’inscription symbolique de la violence dans un espace collectif.

Miguel M. TERRADAS (Montréal, Québec), professeur Psychologie à l’université de Sherbrooke.

Il est titulaire d’un doctorat en psychologie clinique, recherche et intervention et il est candidat à la Société canadienne de psychanalyse. Ses travaux de recherche portent sur la relation parent-enfant et les psychopathologies pouvant y être associées. Plus particulièrement, il s’intéresse aux capacités de mentalisation et d’autorégulation ainsi qu’aux effets des traumas complexes sur le développement de ces capacités. Il travaille présentement à l’élaboration d’interventions axées sur la mentalisation pouvant être utilisées par les intervenants qui œuvrent en pédopsychiatrie et en protection de l’enfance.

https://www.usherbrooke.ca/psychologie/nous-joindre/personnel-enseignant/terradas-miguel-m/

Résumé : Se penser et penser autrui : Interventions axées sur la mentalisation auprès d’enfants et d’adolescents en protection de l’enfance Les institutions en protection de l’enfance sont souvent confrontées au problème d’épuisement des éducateurs qui accompagnent les enfants et les adolescents en hébergement thérapeutique. Ces éducateurs doivent fréquemment faire face à des agirs et à des passages à l’acte dangereux qui ne sont pas pensés ni pensables. Face à la nécessité de revoir nos pratiques et d’inventer de nouvelles façons d’intervenir, nous nous sommes tournés vers la notion de mentalisation. Se développant au sein de la relation d’attachement entre un enfant et une figure de soins, la mentalisation est un processus important pour réguler ses émotions et son comportement ainsi que ses relations avec autrui. L’amélioration de cette capacité, souvent déficitaire chez les jeunes hébergés, peut avoir un impact positif sur l’agir, réduisant de ce fait les conséquences négatives vécues par les éducateurs.

Louis UCCIANI (UFC) maître de conférences, HDR en philosophie

http://www.philolab-besancon.org/louis-ucciani/

Virginie VINEL est Professeure de Sociologie à l'Université de Franche-Comté, et membre du Laboratoire de Sociologie et d'Anthropologie (LASA).

Ses recherches portent sur les passages d'âges dans la société contemporaine française (préadolescence, vieillissement), et sur les dimensions plurielles des identifications individuelles (âge, genre, parenté, catégorisations sociales, usages du corps). Elle s'intéresse également aux  pratiques et discours médicaux relatifs à ses phénomènes sociaux.

Elle a co-dirigé le numéro 51 de la Revue des Sciences Sociales "La préadolescence existe-t-elle?"(2014) et publié récemment : "Risky, early, controversial. Puberty in medical discourses”, Social Science and Medicine, 2014, « De la naturalisation des différences de genre à l’individualisation des corps : regards de professionnels sur la puberté » in Sabrina Sinigaglia-Amadio (dir.), Enfance et genre, Nancy, PUN, 2014, et "La salle de bain : reconfiguration des rapports aux autres et à soi à l’aube de l’adolescence", Revue internationale de l'éducation familiale, N°37- 2015 (sous presse)

http://lasa.univ-fcomte.fr/pages/fr/menu4048/le-lasa/vinel-virginie-19802-17681.html

INTERVENANTS UFC en Psychologie

Voir le site du Laboratoire de Psychologie (Équipe d’Accueil 3188)